Effectivement ça pourrait être la lune. Dans mon esprit, c'était le soleil noir de la mélancolie. Mais c'est ça qui est bien dans le dessin, chacun peut y voir ce qu'il veut
Je suis passée souvent ici cette année. Chaque fois j'ai été en admiration. Chaque fois je suis restée à contempler. Chaque fois les mots fusaient en moi. Chaque fois hélas, je n'avais pas le temps de les coucher sur la toile. Ou, quand j'en avais le temps, ils se dérobaient et je n'arrivais plus à les assembler pour qu'ils soient cohérents. Chaque fois tes sujets, tes compositions m'ont enchantés. Ton trait, sa délicatesse, sa finesse m'a émerveillé.
Je me pose ici ce soir. Car Mélancolie m'attire malgré elle.
Elle est là, en position presque centrale. Elle est là magistrale et pourtant recroquevillée comme pour se protéger. Comme par timidité. Comme pour ne pas déranger. Comme si elle venait d'être surprise en pleine réflexion, en pleine méditation, en pleine ascension. Elle est là assise au milieu de la forêt. Les insectes viennent la saluer comme attirés par ses pensées, ses méditations, ses plaintes, sa tristesse. Par elle. La lune sombre fait écho et transcende ses sentiments. À moins qu'elle n'apparaisse qu'à la faveur du songe de cet être sylvestre assoupi qui se remémore en songe quelque chose qui n'est plus et qui lui manque tant. J'aime les petits détails comme la salamandre, le lys ... La silhouette de l'araignée, de la chouette. J'aime l'atmosphère qui me fait penser à des pochettes d'album seventies ... Qui me ramène au pays des souvenirs, de l'enfance et des songes. Quand il faisait bon écouter les musiques "des sphères" de mes parents et rêver en regardant les pochettes. Partir dans son imagination.
Merci. Tu as tout dit et sans doute plus, 666. Elle est là et le reste n'est que détails. Même si la salamandre et le lys m'accompagnent depuis toujours. J'aime l'acuité de ton regard et j'apprécie ton analogie avec les pochettes d'albums seventies. Sans doute mes années d'adolescence remontent-elles ici.
La lune psychédélique me plait beaucoup !
RépondreSupprimerMais c'est tout le dessin que j'aime, tes textures m'enchantent à chaque fois !
Effectivement ça pourrait être la lune. Dans mon esprit, c'était le soleil noir de la mélancolie. Mais c'est ça qui est bien dans le dessin, chacun peut y voir ce qu'il veut
RépondreSupprimerJe suis passée souvent ici cette année.
RépondreSupprimerChaque fois j'ai été en admiration.
Chaque fois je suis restée à contempler.
Chaque fois les mots fusaient en moi.
Chaque fois hélas, je n'avais pas le temps de les coucher sur la toile. Ou, quand j'en avais le temps, ils se dérobaient et je n'arrivais plus à les assembler pour qu'ils soient cohérents.
Chaque fois tes sujets, tes compositions m'ont enchantés.
Ton trait, sa délicatesse, sa finesse m'a émerveillé.
Je me pose ici ce soir. Car Mélancolie m'attire malgré elle.
Elle est là, en position presque centrale.
Elle est là magistrale et pourtant recroquevillée comme pour se protéger. Comme par timidité. Comme pour ne pas déranger. Comme si elle venait d'être surprise en pleine réflexion, en pleine méditation, en pleine ascension.
Elle est là assise au milieu de la forêt. Les insectes viennent la saluer comme attirés par ses pensées, ses méditations, ses plaintes, sa tristesse. Par elle. La lune sombre fait écho et transcende ses sentiments.
À moins qu'elle n'apparaisse qu'à la faveur du songe de cet être sylvestre assoupi qui se remémore en songe quelque chose qui n'est plus et qui lui manque tant.
J'aime les petits détails comme la salamandre, le lys ...
La silhouette de l'araignée, de la chouette.
J'aime l'atmosphère qui me fait penser à des pochettes d'album seventies ... Qui me ramène au pays des souvenirs, de l'enfance et des songes. Quand il faisait bon écouter les musiques "des sphères" de mes parents et rêver en regardant les pochettes. Partir dans son imagination.
Que 2015 t'inspire tout autant.
Merci. Tu as tout dit et sans doute plus, 666. Elle est là et le reste n'est que détails. Même si la salamandre et le lys m'accompagnent depuis toujours. J'aime l'acuité de ton regard et j'apprécie ton analogie avec les pochettes d'albums seventies. Sans doute mes années d'adolescence remontent-elles ici.
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